l'équipage du navire
Découvrez notre histoire et les visages qui la composent
Gaspard, l'intrépide
Australien né en Ardèche, c’est à Aubenas que j’ai fait toute ma scolarité. J’ai découvert le rugby au RCAV dès l’âge de 8 ans et après 15 ans de pratique, je n’ai toujours pas trouvé le moyen d’arrêter.
Arrivé à Grenoble en 2017 pour suivre mes études, j’y suis maintenant ingénieur dans un bureau de calcul. J’y ai également repris le dessin et en 2020, j’ai commencé mon engagement en tant que pompier volontaire. A termes, mon rêve serait de devenir pompier professionnel en Australie et de m’y installer.
En allant en Australie à la voile j’espère aussi pouvoir m’engager dans des causes qui me semblent importantes et pour lesquelles je n’ai pas encore eu le courage de consacrer beaucoup de temps.
L'expédition vue par gaspard
“Moi à la base je voulais juste être pompier professionnel en Australie. Alors certes, il n’était pas question de prendre l’avion donc je me doutais bien que le trajet serait plus complexe mais j’avoue que je ne m’étais pas trop penché sur le voilier. J’avais plutôt pensé à la planche à voile sauf qu’on m’a dit que c’était une idée un peu nulle. Alors que le voilier, bah le voilier déjà on peut pas faire plus sobre et ça c’est fort. Ensuite, le voilier, on m’a aussi dit que c’était vraiment une très mauvaise idée donc forcément ça ça me parle ! Après j’ai pas prévu de mourir tout de suite donc on va quand même essayer de faire les choses bien ! Ah oui et puis j’ai bien l’intention d’arriver en Australie parce qu’il y a bientôt la coupe du monde de rugby (touch rugby parce que je suis un peureux) et que j’ai prévu d’être champion du monde. C’est important l’optimisme. L’optimiste aussi d’ailleurs.“
Diego, le sage
Ayant grandi au cœur de l’Ardèche, j’ai développé une passion pour le sport et pour le vélo depuis mon plus jeune âge. Au contact direct de la nature, j’ai appris à la connaître et développé une conviction évidente pour sa protection.
Au fil des années, j’ai exercé une multitude de métiers. Entre animateur, déménageur et fromager, j’ai enrichi ma palette de compétences et d’expériences. Bricoleur et débrouillard de nature, j’ai su m’adapter à divers environnements résoudre des problèmes de manière créative.
En parallèle, ma passion pour le vélo m’a conduit à explorer de nouveaux horizons. J’ai sillonné de nombreuses routes avec mes sacoches pour seule compagnie. Rêvant de voyage plus grand, cette aventure est pour moi l’opportunité de combiner toutes mes envies en un seul projet.
l'Expédition vue par Diego
“Moi qui ai voyagé en France ou à proximité avec une vision éco-responsable j’ai toujours voulu m’ouvrir les portes vers un monde que je ne connais pas encore. Voyager loin en respectant mes convictions écologiques. Cette aventure est propice à un nouveau départ vers d’autres horizons. Je vais essayer de tout filmer et de tout partager au mieux en espérant que ça puisse vous inspirer, vous évoquer de nouvelles idées et de nouveaux modes de voyage, ou tout simplement vous divertir tout au long de notre épopée”
Raphaël, le filou
Né à Paris, j’ai eu la chance de grandir en Ardèche. J’y ai été marqué par le lien profond que j’ai tissé avec ses espaces naturels. Leur protection a tout de suité été pour moi quelque chose d’évident, d’instinctif.
En parallèle, j’ai commencé le rugby à l’âge de 8 ans au RCAV. Passionné par ce sport, j’ai effectué mes années lycée en sport-étude à Valence, en internat. Trouvant le moyen d’associer une pratique intensive du sport et un intérêt pour mes cours, j’ai ensuite réussi à intégrer SciencesPo Lyon. J’ai pu y étudier de nombreuses matières avant de me spécialiser dans l’aménagement territorial durable. J’y ai également développé mon engagement et mes convictions environnementales.
A côté, je pratique un peu de guitare, et de multiples autres activités comme la randonnée, l’escalade, la course, le basket ou le volley.
Toujours volontaire pour me lancer dans de nouveaux projets, j’espère pouvoir faire coïncider mes envies d’engagement et mon amour des grands espaces en me lançant dans cette aventure.
L'expédition vue par Raphaël
“De base, je ne suis pas un grand voyageur. Par contre, j’ai toujours voulu faire une traversée sur un voilier. Bizarre… Un peu oui, mais laissez moi m’expliquer. En fait, ce que j’aime pas, c’est l’avion. Se faire téléporter à l’autre bout du monde, consommer l’endroit puis repartir, ça m’a jamais chauffé. Le voilier, c’est différent : une manière de voyager plus lente, plus terre à terre, où l’on se rend compte du trajet que l’on fait et du temps que ça doit prendre naturellement. Là, ça me parle. Puis moi, ce qui m’importe dans la vie, c’est d’être avec mes potes. J’en ai trois qui partent dans une aventure de fou, qui vont passer plus d’une année scotchés les uns aux autres et ils croient partir sans moi ? Ils sont ivres morts mes frérots ou quoi ?”
Paul, le barde
Je suis originaire d’Ardèche et j’y ai fait ma scolarité en optant pour un parcours scientifique. J’ai ensuite choisi la géologie pour mes études, ce qui m’a conduit à Grenoble, où j’ai également débuté mon engagement en tant que pompier volontaire.
Passionné par le sport, j’ai exploré diverses disciplines pendant mes années universitaires (judo, rugby, escalade ou volley). À la fin de mes études, j’ai saisi l’opportunité d’apprendre le parapente.
La musique occupe également une place importante dans ma vie depuis mes 17 ans, et j’ai même eu l’occasion de monter un groupe avec des amis en tant que pianiste.
Après avoir obtenu mon diplôme de géologie, j’ai enchaîné des petits boulots dans différents domaines, notamment sur des chantiers et dans des bars. Aujourd’hui, je travaille dans un bureau d’études spécialisé dans le diagnostic de pollution de sites.
l'Expédition vue par Paul
“Bon, tout ça a commencé après de nombreuses discussions avec Gaspard autour du fait qu’on ne voulait pas avoir une vie chiante. Arrivant à la fin des études et étant tous les deux pompiers volontaires à Grenoble, on s’est dit que ça serait quand même cool d’aller voir comment ça brulait ailleurs. Ce joyeux luron a la chance d’être franco-australien ce qui sera beaucoup plus facile pour lui. Mais ne vous en faites pas pour moi, je compte le demander en mariage pour profiter de sa nationalité (il ne le sait pas encore). Comme il n’était pas question de partir en avion, nous avons choisi le voilier. Pour me préparer je me suis donc acheté un parapente, quoi de mieux pour comprendre la météo que d’être en l’air (promis maman je fais attention). »